
Ode à la joie
Quand la douleur est là, présente et lancinante, elle prend peu à peu tellement de place, qu’il n’en reste plus assez pour autre chose. Toute l’attention se focalise sur elle et réduit d’autant le champ visuel, qui ne permet plus de voir la vie autour de soi.
La douleur forme une prison intérieure, qui sert la gorge, cercle le cœur, cadenasse l’estomac et ligote les jambes. La victime est prise au piège de cet ennemi si fidèle, toujours présent au rendez-vous. Pourquoi moi s’écrit l’objet de cette douleur dans un élan de colère ?
Puis l’énergie vient à manquer et les larmes coulent, comme pour laver cette saleté de douleur, la décrasser jusqu’à la faire disparaître, emportée par un torrent de tristesse. Les perles d’eau salée n’ont pas eu raison de la douleur, qui égoïstement reprend ses droits de châtelaine et tente d’ériger davantage de barreaux à sa forteresse.
Comment trouver assez de force pour accueillir cette douleur ? Pour légitimer son existence dans la construction d’une vie ? Pour ne plus être objet mais sujet ?
Je te vois. Je te sens. Je vis avec toi mais pas à travers toi. Je suis moi avec toi. J’existe avec ou sans toi. Je ne peux pas changer les faits mais Je peux changer l’empreinte émotionnelle. Je suis le sujet de ma vie. Je suis acteur de mes choix. Je décide de te donner ta juste place. Je ne suis plus ta proie.
Je regarde ce filet de lumière qui filtre entre les barreaux de ma cellule. Je lève les yeux vers l’horizon. Les tensions diminuent pour ouvrir un espace de liberté où je me fraye un passage. Je fais mon premier pas de la marche du nouveau regard.
J’ai peur mais J’agis. J’avance vers la personne que Je suis, avec ma volonté d’être. Je suis moi et ce n’est plus toi qui me définis. Je suis le propriétaire des lieux. Je t’offre mon hospitalité. Je ne suis pas un hôpital, ni un asile. Je te donne un endroit équitable.
J’ai assez de chambres pour d’autres convives, pour l’amitié, le pardon, l’espoir, les projets, l’avenir, le champ des possibles. Je dessine un sourire sur mes lèvres. J’efface les stries de la douleur. Je peux me regarder fièrement dans le miroir. Qu’il fait bon se reconstruire !
Merci à ceux qui m’ont supporté(e), épaulé(e), aimé(e) malgré moi. Merci de votre confiance. Je suis debout sur mes deux pieds et c’est aussi grâce à vous. Je me suis enfin pardonné. Je vous gratifie de ma joie de vivre et de mon amour cristallin.
Marie-Blanche
Coaching Passion !
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« On ne devient grand qu’en mesurant la petitesse de sa douleur »
Ernst Wiechert (1887 – 1950)
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